Un pas vers l’imprimerie responsable
Vous vous sentez concernés par l’écologie ? Vous êtes imprimeurs ou faites imprimer de grandes quantités de documents, de flyer… et vous souhaitez inscrire vos achats dans une démarche durable ? Pour ce faire, nous allons voir quels sont les derniers labels et pistes écologiques pour tendre vers une imprimerie “écolo et responsable”.
Qu’est ce que le label Imprim’Vert®
Pour obtenir le label vous devez respecter un cahier des charges fondé sur quatre critères simples : la bonne gestion des déchets dangereux, la sécurisation de stockage des liquides dangereux, la non utilisation des produits toxiques et enfin la sensibilisation environnementale auprès de la clientèle.
Une action de sensibilisation auprès des salariés de l’entreprise est aussi nécessaire. Cela se comprend aisément et peut se transformer en un réel plus pour l’employeur et les employés. En effet, une entreprise sensible à l’écologie a la cote, cela galvanise ses troupes, ses salariés se sentent revalorisés et cela insuffle une réelle dynamique avec une répercussion positive au niveau des clients.
Une contribution à l’environnement qui rapporte
Dès l’attribution de la marque, l’entreprise bénéficie de tous les avantages des imprimeurs du réseau Imprim’Vert : diplôme officiel, logos communicants, référencement sur la liste officielle des imprimeurs labélisés, veille sur le secteur…
Dans un monde de plus en plus global et sur un marché ou l’on peut faire imprimer ses flyers en Allemagne et se les faire livrer le lendemain, on peut raisonnablement penser que tout imprimeur a intérêt à s’engager sur la voix de l’impression responsable.
Les autres pistes pour passer à l’impression durable
L’écolabel FSC
Le Forest Stewardship Council (FSC) est un écolabel, qui assure que la production de bois ou d’un produit à base de bois a respecté des procédures censées garantir la gestion durable des forêts.
Dans la mesure où la gouvernance de ce label est à la fois juge et partie, certains le classent dans la catégorie des labels d’éco blanchiment (greenwashing). Notre avis sur la question est que ce label n’est pas parfait mais qu’il a au moins le mérite de mettre tout une filière dans une dynamique positive.
Les marques et enseignes dépensent des millions pour améliorer leur image. Une campagne de greenwashing pourrait avoir des effets très néfastes au près des consommateurs, surtout en temps de crise !
La certification PEFC
Le Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières ou PEFC (« Pan European Forest Certification » devenu « Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes ») est aussi un écolabel, visant à contribuer à la gestion durable des forêts.
Apposé sur un produit en bois ou à base de bois, le logo garantit que ce produit est constitué d’au moins 70 % de bois issu de forêts répondant pour leurs gestions aux recommandations des entités nationales et régionales de PEFC.
Chacun, à son niveau, peut déjà faire des efforts en imprimant sur des feuilles recto verso, en utilisant du papier recyclé au grammage faible (80g/m2), etc. Savez-vous que 80% des documents jetés ont un verso vierge et pourraient être réutilisés comme papier de brouillon !
Imprimer avec de l’encre végétale
L’encre végétale encre végétale semble être une alternative intéressante pour les imprimeurs, reflétant le travail fourni sur l’aspect écologique de l’activité en remplaçant les encres minérales à base d’hydrocarbures, encres offset traditionnelles très toxiques.
La piste de l’encre végétale est intéressante à condition que la gestion de la ressource (végétale) soit durable et s’inscrive dans un programme qui puisse aboutir un jour à une certification ou un label.
Vous l’aurez compris de bonnes pistes sont en cours, mais les acteurs doivent TOUS jouer le jeu de la transparence et développer des démarches éco engagées. Les filières doivent se structurer, des organismes de contrôle doivent surveiller les niveaux d’exigences pour que ces labels deviennent incontestés et incontournables dans l’avenir
Merci mais ne pas oublier que l’écologie coûte chère