Les Acteurs du Gaz Naturel
Voici les principaux importateurs de gaz naturel à travers le monde. GDF SUEZ se situe au 3ème rang mondial, avec l’importation de plus de 18 milliards de m3 de gaz naturel sous forme liquéfiée. A l’échelle européenne, GDF SUEZ est le premier importateur.
Le marché du GNL est en constante croissance.
L’augmentation de la consommation de gaz naturel dans le monde, favorise le développement du commerce de GNL. Il a progressé de 12 % en 2006 et de 7,6 % en 2007.
Conclusion à propos du Gaz Naturel
Le Gaz Naturel peut être utilisé dans différents autres domaines que ceux évoqués ci-dessus (chauffage, cuisson, transport et industries). Des recherches se poursuivent dans cette voie là. On peut noter, par exemple, l’existence du GNV– Gaz Naturel pour véhicules – mais d’autres sont encore à venir.
Néanmoins, il ne faut pas oublier que le Gaz Naturel est une énergie fossile. Son temps de reformation se compte en centaines de milliers d’années, ce qui fait du gaz naturel une énergie non renouvelable.
De plus, son extraction, son acheminement (liquéfaction ou non, transport …) jusque dans nos foyers produit du CO2 de manière importante et induit des coûts supplémentaires pour l’utilisateur final.
Certains pays profitent de cette aubaine énergétique et donc financière comme moyen de pression politique. La Russie et sa mainmise sur la France en est un bon exemple. En effet, à plusieurs reprises, Gazprom, la société russe de gaz, a provoqué des crises gazières en Europe. La dernière et non la moindre, remonte à Janvier 2009 avec près de 14 jours de blocage !
Pourquoi alors ne pas chercher à produire de l’énergie de façon locale et durable, comme le proposent l’énergie solaire, éolienne, les pompes à chaleur ou encore le bois ?
Leur prix de revient est des plus intéressant, vous ne serez plus dépendant des aléas politiques internationaux et pourrez même gagnez de l’argent avec votre installation.
L’activité du “Grand Eolien” dans le monde, chiffres clés…
L’énergie éolienne a poursuivi, en 2008 encore, sa “success story” mondiale en tant que source d’énergie la plus dynamique. Depuis 2005, l’ensemble des installations éoliennes a plus que doublé. Le chiffre d’affaire mondial du secteur éolien s’élève en 2008 à 40 milliards d’euros.
Les États-Unis et la Chine sont les nouveaux leaders du secteur et représentent 50.8% des ventes d’éoliennes en 2008.
On estime que l’énergie éolienne sera capable de contribuer en 2020 à au moins 12% de la consommation électrique mondiale. Une capacité globale d’au moins 1 500 000 MW peut être attendue pour 2020.
Parcs Éoliens : cartographie de l’éolien en France & Europe
Considérée comme un important contributeur de la transition énergétique depuis plusieurs années, l’énergie éolienne française confirme son rythme de développement sur terre comme en mer. Innovations, impacts environnementaux et économiques, modalités de financement… 20 ans après le début du programme éolien français, coup de projecteur sur les 12 GW d’éolien installés dans l’Hexagone, à l’heure où la réforme territoriale la place plus que jamais au cœur des enjeux des collectivités.
Lire la suiteComment se fournir en électricité issue des énergies renouvelables
Depuis le 1er Juillet 2007, EDF n’a plus le monopole de vente de l’électricité en France. Concrètement il est possible depuis cette date de choisir parmi une multitude d’offres d’énergie (vertes ou pas), affichant des tarifs non réglementés donc plus ou moins élevés, auprès d’autres acteurs que EDF.
Il existe des analyses du mix énergétique des différents fournisseurs d’électricité accessibles aux particuliers. Cela permet de constater le réel positionnement de tel ou tel acteur. En clair 100 % renouvelable pour les plus engagés, moins d’1% pour ceux qui aujourd’hui utilisent souvent le vert comme argument marketing, le fameux « Green Washing ».
En pratique, opter pour l’électricité verte ne signifie pas que de l’énergie bien propre va alimenter votre TV mais plutôt que le fournisseur s’engage à réinjecter dans l’unique réseau de distribution l’équivalent de votre consommation en énergie renouvelable.
Bilan objectif des dangers et nuisances de l’éolien français
Hélas, l’énergie éolienne n’a pas que des aspects positifs… En effet, quelques accidents, non graves jusqu’à ce jour, peuvent arriver. Mais compte tenu du nombre d’installations éoliennes à travers le monde, ce nombre d’accidents reste très faible.
Il existe un groupe anti-éolien, La Fédération Nationale « Vent de Colère ! », militant contre cette énergie. Ils recensent, entre autres, les principales nuisances occasionnées ainsi que les accidents survenus.
L’hydroélectricité, une source d’énergies renouvelables
L’heure est à la réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre. Le plan ambitieux Européen, (accepté par la France), de réduire les émissions de gaz à effet de serre, implique la production d’énergies renouvelables à hauteur de 23% de sa production de gaz. Depuis longtemps la France possède une production propre via l’exploitation de barrages hydroélectriques. Cette ressource représente 8% de l’énergie totale produite.
Lire la suiteLes barrages hydroélectriques, principes et fonctionnement
Avec 16 % de la production électrique mondiale, l’hydroélectricité constitue la troisième source de production électrique mondiale, derrière le charbon (40 %) et le gaz (19 %).
En France, l’énergie hydroélectrique est la seconde forme de production derrière l’énergie nucléaire, avec environ 12% de la production électrique française. On compte environ 1.700 petites installations atteignant une puissance avoisinant les 1000 MW. Mais on compte aussi près de 450 concessions qui représentent une puissance de 23 500 MW. A titre de comparaison, la puissance nucléaire installée en France est de 63 000 MW.
Avantages et inconvénients de l’hydroélectricité
- Avantages de l’hydroélectricité
L’hydroélectricité est une énergie renouvelable, non émettrice de gaz à effet de serre. Elle permet surtout de moduler la puissance électrique, selon la demande, grâce à une capacité de stockage importante assurant la stabilité du réseau électrique français.
La France présente l’avantage d’avoir des zones géographiques étendues et diversifiées (nombreux massifs et fleuves) ce qui lui permet de posséder un réseau hydrologique important.
La France a le 2ème parc installé en Europe et produit 70 terawatts-heure (TWh) par an. Si cette même énergie était produite par des centrales à charbon, ceci conduirait à l’émission d’environ 65 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an.
- Inconvénients de l’hydroélectricité
Les principaux inconvénients liés à cette énergie sont la destruction de milieux naturels, le déplacement fréquent de populations, l’émissions de méthane notamment lors des premières années de mise en eau, et la dégradation de la qualité de l’eau.
Enfin, on constate aussi une érosion des sols et des deltas, en aval des stations hydroélectriques, et la possible utilisation accrue toujours en aval de fertilisants chimiques.
Potentiel hydroélectrique français
A l’horizon 2020, l’hydroélectricité représentera 10% d’énergies renouvelables supplémentaires sur le réseau électrique français soit 7 TWh/an et 2 500 MW de puissance de pointe.
Néanmoins, un rapport sur les énergies démontrait que l’importance de l’hydroélectricité était sous-estimée au vue de nos ressources potentielles. En 2001, l’hydroélectricité représentait la quasi-totalité de la production électrique d’origine renouvelable (73 TWh sur 77 TWh en 2001).
Détails de production par région en 2007 :
Quels risques pour l’hydrolien ?
Ces installations disséminées le long des cours d’eau, ne vont pas sans poser problèmes sur le long terme.
La probabilité de rupture d’un barrage est extrêmement faible, selon les rapports successifs des utilisateurs de barrages (tel que EDF). Sur environ 16 000 barrages hydroélectriques à travers le monde (hors Chine), on dénombre environ 1 rupture par année.
La réglementation française est stricte (Décret 92-997 du 15 Septembre 1992 relatif aux plans particuliers d’intervention concernant certains aménagements hydrauliques) et porte une attention particulière aux ouvrages hydrauliques qui comportent à la fois un réservoir d’une capacité égale ou supérieure à quinze millions de mètres cubes et un barrage ou une digue d’une hauteur d’au moins vingt mètres au-dessus du point le plus bas du sol naturel.
La menace principale d’une rupture de l’ouvrage est l’inondation brutale en aval, comparable à un raz de marée, et précédée d’un déferlement (“onde de submersion”).
La prévention et la surveillance des ouvrages
La prévention du risque, liée à l’utilisation de barrages hydroélectriques, passe notamment par la connaissance de l’installation à sa protection et son entretien en passant par une surveillance régulière.
La réglementation française impose un contrôle avant, pendant et après la construction des barrages, avec une surveillance plus spécifique pendant la première année de mise en eau complète.
Cette surveillance est à la charge de l’exploitant qui doit effectuer des visites régulières, et réaliser une analyse périodique des mesures d’auscultation.
Issu d’un rapport confidentiel, le constat est le suivant : sur 450 barrages exploités en France par EDF, 200 présentent des signes inquiétants de vétusté, une centaine font même peser de réels dangers sur leur environnement immédiat : risques d’affaissements de terrain, destructions de routes ou inondations de villages.
Face à ce constat, EDF a mis en place un programme de rénovation de ses barrages sur 5ans, pour un coût estimé à 550 millions d’euros.
Hydroliennes : une éolienne sous la mer
Une hydrolienne est une turbine sous marine, créant de l’hydroélectricité, énergie électrique produite par l’énergie cinétique des marées ou des courants. Elle peut être assimilée à une éolienne sous-marine qui utilise l’énergie cinétique du courant. Explication dans cet article…
Lire la suiteTarification de l’énergie hydraulique
Le tarif de rachat de l’électricité, issue de l’énergie hydroélectrique, est défini selon l’Arrêté du 1er mars 2007. Il fixe les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations, utilisant l’énergie hydraulique issue des barrages sur lacs, cours d’eau et mers, telles que visées au 1° de l’article 2 du décret n° 2000-1196 du 6 décembre 2000. La durée du contrat court sur 20 ans.
Le tarif s’établit donc à 6,07 c€/kWh + prime comprise entre 0,5 et 2,5 pour les petites installations + prime comprise entre 0 et 1,68 c€/kWh en hiver selon la régularité de la production.
Ce prix de rachat peut donc atteindre 10,25c€/kWh dans le cas le plus favorable.
En ce qui concerne les hydroliennes, rien n’a été prévu pour le moment. Le tarif sera fixé une fois que la technologie sera testée, approuvée et que les installations commenceront à se faire. Alors encore un peu de patience…
Mise a jour du 21/03/2013
4 ans après la publication de cet article, la France en est toujours au même stade en ce qui concerne la politique de rachat de l’électricité produite par hydrolienne. En se rendant à Cherbourg (Manche), lundi 25 février, Delphine Batho se savait attendue par tous ceux qui misent sur l’émergence d’une filière industrielle consacrée à l’énergie des courants marins en France. La ministre de l’écologie devait annoncer le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt afin de stimuler, dans un premier temps, la recherche, et, dans un second, l’installation de « fermes pilotes » d’hydroliennes immergées en pleine mer. Delphine Batho (la ministre actuelle de l’Ecologie et du développement durable) s’est engagée à ce que le tarif de rachat de l’électricité qui sera produite par des hydroliennes soit fixé et connu avant le mois de juin. Espérons que ces décisions viendront vite sinon la France se fera encore doublé par ses concurrents européens comme çà a été souvent le cas ces dernières années dans le secteur des énergies renouvelables.
- lire notre dossier sur l’hydrolien et les énergies marines >>