Les aérosols
Les aérosols ne contiennent désormais plus de CFC (chlorofluorocarbones) depuis 1980. Les CFC étaient utilisés comme gaz propulseurs à cause de leurs caractéristiques intéressantes (dans les mousses à raser et les déodorants on utilisait du fréon par exemple). En effet, ils sont inodores, stables ainsi qu’ininflammables. Mais leur principal défaut est qu’ils détruisent la couche d’ozone, c’est pourquoi ils sont interdits en Europe ainsi qu’en Amérique du nord. Certains pays continuent, hélas, à les utiliser.
Ce CFC fut donc remplacé par d’autres gaz dont le propane, le butane et l’isobutane. Ces gaz sont des hydrocarbures inflammables et explosifs, rendant donc leur utilisation plus dangereuse. On peut utiliser du diméthyl éther qui est un liquide propulseur inflammable mais soluble à l’eau. Ceci permet donc de réduire la dangerosité de l’aérosol si celui-ci prend feu.
On retrouve aussi du dioxyde de carbone (CO2) comme gaz compresseur (donc nocif pour la couche d’ozone). D’autres gaz moins toxiques existent, tels que l’azote (N) ou le protoxyde d’azote (N2O).
On peut aussi citer le HFC 134a, un tétrafluoroéthane, qui est un gaz ininflammable. Il n’a pas d’effet sur la couche d’ozone mais c’est un gaz à effet de serre très nocif. Il est encore autorisé aujourd’hui, mais des discussions sont en cours afin de le voir interdire dans le commerce.
Afin de prévenir ces risques d’inflammabilité, il ne faut jamais utiliser un aérosol proche d’une source de chaleur et donc encore moins le propulser en direction de cette source.
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