Que faire en cas d’accident nucléaire ? Guide des bonnes pratiques
Un nouveau guide des bonnes pratiques sur la radioprotection a été édité par le Codirpa et regroupe des conseils de vie quotidienne et d’informations sur la radioactivité, sur l’environnement et sur les méthodes possibles de mesure de la radioactivité. 28 fiches thématiques fondées sur le retour d’expérience des accidents de Tchernobyl et de Fukushima et sur les enseignements concrets des communautés vivant sur les territoires contaminés de Biélorussie, de Laponie et du Japon.
Article mis à jour le 17/07/2020 - Initialement publié le 22/03/2011
Les sites incontournables pour le nucléaire
- Tout d’abord, la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité), association à but non lucratif qui défend : le droit à l’information sur la radioactivité et le nucléaire ; le droit à la protection contre les dangers des rayonnements ionisants.
Et un laboratoire agréé spécialisé dans les mesures de radioactivité : analyses ponctuelles, études d’impact, contre-expertises ; dépistage de radon et diagnostics des bâtiments affectés ; vente de radiamètres (renseignements et formations).
- Ensuite le site dédié de l’ASN (agence de sécurité nucléaire) spécialement conçu pour la crise au Japon ; qui fait un point sur les communiqués officiels emmenant de l’AIEA et du Japon.
On peut s’attendre a une information assez fiable, mais probablement légèrement atténuée pour éviter les mouvement de panic. En effet si le nuage était extrêmement toxic ou pourrions nous bien aller ? Sur Mars ? Et bien non, car la terre fonctionne en vase clôt. C’est pour cela nous subissons l’effet de serre…
- Ceci est un modèle, il s’appuie sur des données relevées et des prévisions pour les prochains jours. Il faut donc le prendre en compte mais il est en constante évolution.
Un autre moyen consiste à consulter régulièrement la radioactivité près de chez vous. Comme personne n’est équipé de ces appareils, vous pouvez utiliser le réseau de stations françaises installées un peu partout. Consultez cette carte pour suivre en direct la radioactivité près de chez vous >>
Il nous semble très improbable que les agences de surveillances puissent modifier ces données publiques, on peut donc raisonnablement se fier à ces mesures. Les chiffres parleront d’eux-même !
Suivez l’évolution du nuage nucléaire jusqu’à la France et l’Europe, grâce à cette carte >>
Les organismes qui font autorité
Depuis le début de la crise, on ne cesse de comparer Tchernobyl et Fukushima Daiichi. Idem pour les concentrations de particules radioactives dans l’air. Ceci a un effet pervers, on se dit que comme c’est 1000 ou 10000 fois moins concentrés, ce n’est pas grave ! C’est un raisonnement absurde, on ne compare pas avec le pire mais avec les taux légaux fixés par L’UE. Informations très difficile à trouver en ce moment. Nous vous communiquerons les chiffres dès que nos experts nous aurons validé nos données.
Un ensemble d’organisme sont à votre disposition pour répondre à vos questions et inquiétudes, notamment
Direction générale de la sûreté nucléaire et de la radioprotection
6, place du colonel Bourgoin – 75572 Paris Cedex 12
Téléphone : 01 43 19 36 36
Télécopie : 01 40 19 86 69
Ministère des Affaires Etrangères
La cellule de réponse téléphonique pour les familles demeurant ou ayant de la famille au Japon est en place :
Téléphone : 01.43.17.56.46
A l’Ambassade de France au Japon, la cellule de crise est joignable au :
Téléphone : 0081-3-5798-6000 (depuis la France) ;
Téléphone : (03)-5798-6000 (depuis le Japon).
Et par courriel à :
[email protected].
La mairie de Sendai a également mis en place deux hotlines pour les étrangers vivant à Sendai :
Téléphone : 022-265-2471
Téléphone : 022-224-1919
N’hésitez pas à réagir et nous faire part de vos sources d’informations.
Deux ans après, les habitants de Fukushima témoignent
Réalisé par Alain de halleux
Que faire en cas d’accident en France ?
L’ASN assure, au nom de l’État, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, pour protéger les personnes et l’environnement. Elle informe le public et contribue à des choix de société éclairés. L’ASN décide et agit avec rigueur et discernement : son ambition est d’exercer un contrôle reconnu par les citoyens et constituant une référence internationale.
À la demande du Premier ministre, le Codirpa (COmité DIRecteur pour la gestion de la phase Post Accidentelle d’un accident nucléaire ou d’une situation d’urgence radiologique), piloté par l’ASN, mène depuis 2005 une réflexion pluraliste sur la gestion des situations post-accidentelles nucléaires.
Ce type de démarche qui vise à anticiper les conséquences d’un accident majeur et à développer une « culture du risque » chez les parties prenantes concernées (collectivités territoriales, services publics, ONG, grands publics) se révèle particulièrement pertinente à la lumière des crises récentes (Lubrizol, Covid-19).
L’ASN a lancé récemment un site Internet pour accompagner les acteurs locaux. Ce site rassemble des ressources documentaires et méthodologiques pour le soutien aux initiatives locales de préparation à la gestion sanitaire, économique et sociale des conséquences d’un accident nucléaire.
Guide pratique pour les habitants d’un territoire contaminé par un accident nucléaire
En complément, un guide des bonnes pratiques sur la radioprotection a été édité et regroupe des conseils de vie quotidienne et d’informations sur la radioactivité, sur l’environnement et sur les méthodes possibles de mesure de la radioactivité. 28 fiches thématiques fondées sur le retour d’expérience des accidents de Tchernobyl et de Fukushima et sur les enseignements concrets des communautés vivant sur les territoires contaminés de Biélorussie, de Laponie et du Japon.
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